La confrérie de Saint-Photius (Братство святого Фотия), fondée en 1924 par un groupe de huit jeunes Russes issus de l’émigration russe, (parmi lesquels Nicolas Sakharov, Alexis Stavrowsky et Vsevolod Palachkovsky et les trois frères Kovalevsky, Eugraphe Kovalevsky, Maxime Kovalevsky et Pierre Kovalevsky et Vladimir Lossky) aidés de quelques intellectuels occidentaux dont Gérard Cordonnier, joua un rôle très important dans l'histoire de l'Église orthodoxe en France en tant qu'Église orthodoxe occidentale.
Liturgie de saint Germain
Son but était
dont le rite des Gaules. En 1929, cette liturgie est célébrée par le Père. Lev Gillet dans la chapelle de la Confrérie Saint-Photius, à Saint-Cloud. Le décret du métropolite Serge Ier de Moscou du autorisa la communauté à conserver le rite occidental moyennant quelques expurgations (article 4 du décret). Les vêtements liturgiques furent occidentaux mais les vêtements orientaux autorisés en cas de participation aux cérémonies orthodoxes du rite oriental. En 1939, la Confrérie Saint-Photius crée un centre missionnaire (sous le patronage de saint Irénée) , béni par le Patriarche Serge Ier de Moscou pour l'élaboration de l’Église orthodoxe occidentale. Un de ses membres, Eugraphe Kovalevsky fut ordonné prêtre et devint par la suite en 1964 l'évêque Jean de Saint-Denis et canonisé par l'Église orthodoxe des Gaules sous ce nom. Il célébra les offices pour la première fois selon l'ancien Rite des Gaules antérieurs au schisme en 1944 liturgie dite aussi « liturgie selon saint Germain », parce que ce l'évêque de Paris la décrit dans deux lettres.
L'institut Saint-Denys
En 1944, avec le Comité Saint-Irénée et la participation de quelques intellectuels parmi lesquels Gabriel Marcel et Gérard Cordonnier, fut ouverte à tous une faculté et institut de théologie orthodoxe de langue française sous le patronage de saint Denys l'Aréopagite. Les membres étudiaient avec le Père Evgraf Kovalevsky l’enseignement des Pères de l'Église et de saint Denys. L'académie de Paris lui donna une reconnaissance officielle le . Ce fut la seconde faculté orthodoxe de Paris avec l’Institut Saint-Serge
Le Manifeste de la confrérie
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Maxime Kovalesky, L'homme qui chantait Dieu
- L'Église orthodoxe en France Maxime Kovalesky, Présence orthodoxe (ISSN 0032-4922) 1988, no77, pp. 3-29
Article connexe
- Paroisse Notre-Dame-Joie-des-Affligés-et-Sainte-Geneviève
Liens externes
- La Confrérie Saint Photius
- Institut Saint-Denys
- Religioscope
- Eugraphe Kovalevsky, saint Jean de Saint-Denis
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